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Le Ciel Inside
25 mars 2015

Là-haut

Voilà où je suis allé mardi dernier. Ca s'est passé près de Castres, et j'ai eu envie de vous raconter cette expérience extraordinaire. Un mardi comme les autres : je m'approche de l'aérodrome que j'ai eu du mal à trouver. Normal : c'est un simple terrain d'herbe. Je suis un brin excité, car je me prépare à exécuter un saut en chute libre pour la première fois. Je localise mon moniteur : Evan. C'est donc sur lui que va reposer ma survie ? L'ambiance est cordiale. Evan me présente rapidement ce qu'il faudra faire en altitude : à la sortie de l'avion, replier les jambes entre les siennes, se cambrer au maximum et pencher la tête en arrière ; puis, pendant la chute, écarter les bras pour stabiliser notre tandem ; et à l'atterrissage, lever les jambes devant soi. Ca semble simple, mais ça le sera beaucoup moins dans le feu de l'action. Je passe mon équipement, et c'est déjà le moment d'y aller. L'avion nous attend sur la piste. J'entre dedans avec appréhension : aucun siège à l'intérieur. On s'assoie à même le sol. Le pilote à l'avant s'active dès qu'on est à bord et on quitte le sol moins d'une minute plus tard. Bon, déjà, le vol en lui-même est particulier à vivre. Si j'ai l'habitude de prendre l'avion, voler sur un appareil de ce genre s'avère bien plus... mouvementé. Après une demi-heure de vol, néanmoins, nous nous retrouvons enfin à une altitude de 3500 mètres. Evan boucle mon harnais au sien. J'espère qu'il ne va pas me lâcher lors de la chute ! Evan me donne des lunettes que je mets immédiatement. Le bandeau est plutôt serré, mais vu la vitesse à laquelle je vais avoir droit, il vaut mieux éviter de les perdre. Je sens monter la peur quand nous approchons de l'ouverture béante et que je me retrouve face au vide. Je prends brtusquement conscience de ce que je m'apprête à faire : sauter dans le vide à trois kilomètres et demi au-dessus du sol. Evidemment, je le savais en m'inscrivant et en prenant en rendez-vous. Mais c'est tout autre chose de le savoir en théorie et de se retrouver devant les faits. J'ai brusquement envie de tout annuler. Mais Evan semble saisir mon hésitation et me pousse gentiment vers la sortie. Pas l'choix, faut y aller (comme dirait Michael Scofield. On se laisse tomber et j'oublie toutes mes craintes en vivant cinquante secondes de béatitude. Je vole. Enfin, je tombe en chute libre, mais l'important est que j'ai la sensation de voler. j'ai du mal à réaliser ce que je suis en train de vivre ! Soudainement, le parachute s'ouvre. Eh oui, cinquante secondes, c'est court. Mais l'expérience n'est pas finie, elle prend seulement un nouveau visage. Parce qu'on peut enfin profiter de la vue, et le décor qui m'entoure est juste beau à crever. La paix qui règne à cette altitude est infinie, d'autant plus impressionnante après la phase de chute libre. Un spectacle grisant, unique. Malheureusement, même cette partie finit par prendre fin. Le sol se rapproche et on atterrit à l'aérodrome, presque à deux pas du hangar où j'ai rencontré Evan. La grande classe. Retrouver le sol est une expérience assez bizarre, les premières minutes : on a du mal à le voir de la même façon après l'avoir observé depuis les cieux et avoir flotté dans le vide. Vous aussi faites cette expérience extraordinaire, et pour en savoir plus, je vous laisse le lien vers l’organisateur de ce saut en parachute à Castres.

parachute

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A propos
Le ciel nous tombe sur la tête... quand tout va mal, j'aime regarder dans mon ciel intérieur. Cela me rassure et me donne de bonnes vibes. Ce blog, c'est tout moi, avec le ciel inside.
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