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Le Ciel Inside
15 juillet 2020

Le développement de l'avion de chasse Tempest

TEMPEST fait référence aux rayonnements électromagnétiques de matériels traitant de l'information et aux mesures de sécurité utilisées pour les prévenir. Ces rayonnements peuvent être capturés, à distance, au moyen de dispositifs sophistiqués entrant dans la classe des Keyloggers. Presque tous les équipements électroniques émettent des signaux autour d'eux, dans le vide ou sur des objets conducteurs tels que des armoires métalliques, des fils metalliques et des tuyaux metalliques conducteurs. Les équipements et câbles répondant aux exigences TEMPEST ont des protections supplémentaires afin de confiner les rayonnements et les empêcher d'être collectés par des auditeurs non autorisés. « La menace Tempest est définie comme l’interception et l’exploitation des signaux parasites compromettants « S.P.C » en vue de reconstituer les informations traitées. « Elle s’adresse aux appareils de traitement de l’information « A.T.I », bapteme en avion de chasse aux équipements de cryptophonie et équipements de chiffrement. Il existe, depuis juin 1941, un service de renseignements britannique militaire, spécialisé dans le renseignement électromagnétique, ayant appelé leurs méthodes de cryptanalyse "ULTRA" comme "ULTRA Secret". Cet ingénieur remarqua quelque chose de curieux.

L’armée de l’air en viendrait presque à regretter d’avoir généreusement distribué aux associations de collectionneurs ses Mirage F1 réformés. Sur les 85 que comptait la flotte en 2014, lors du retrait du service de l’avion, 63 seulement ont pu être rachetés par Atac. Le contrat englobe également quelques six millions de pièces détachées représentant un volume de près de 10.000 mètres cube. C’est une première pour la France, à cette échelle. C’est aussi une bonne opération financière. C’est aussi une bonne opération pour l’industrie de défense française qui récupère la révision et la modernisation des F1 avant leur remise en vol. Il y aura ensuite le support technique à assurer pendant la durée de la seconde carrière des avions, estimée de 10 à 15 ans. Sur cette période, les F1 sont appelés à effectuer 200 à 250 heures de vol par an. La remise en état de vol des F1 est confiée à SABCA, la filiale belge de Dassault Aviation. Même si cela n’est pas officiel, on peut imaginer que Safran sera concerné pour la partie moteur et Thales pour la partie radar notamment. Tout cela reste à confirmer.

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Le ciel nous tombe sur la tête... quand tout va mal, j'aime regarder dans mon ciel intérieur. Cela me rassure et me donne de bonnes vibes. Ce blog, c'est tout moi, avec le ciel inside.
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